Partir souvent en voyage d’affaires et avoir des enfants : est-ce compatible ?

L’avantage de mon métier est de pouvoir me rendre aux quatre coins du monde assez régulièrement, même si cela devient vite un inconvénient lorsque l’on fonde une famille. Pendant que je suis parti en voyage d’affaires, à Paris ou dans d’autres villes, je me dis que je manque certainement des choses dans la vie de mes enfants. Des moments importants comme leurs premiers pas ou la perte de leurs premières dents de lait. Mais aussi des moments anodins, ces petits instants de bonheur du quotidien que l’on apprécie tout autant. Leur raconter une histoire le soir, les voir s’émerveiller devant plein de choses, prendre le goûter avec eux …etc.

Un métier prenant qui m’amène à voyager partout

Maroc, Chine, Etats-Unis, Russie, Australie, Paris, Londres … Je parcours le globe très souvent, peut-être trop. Une chose est sûre, dès que je suis de retour à la maison après un voyage d’affaires, je profite de mes enfants comme jamais. Nous sommes à chaque fois très heureux de nous retrouver. Les retrouvailles se déroulent toujours dans la joie et la bonne humeur. Après les bisous et les câlins, mes enfants s’empressent de me demander : « Dis papa, tu as rapporté des souvenirs ? », avant d’aller courir chercher mes bagages. Je n’oublie jamais de leur ramener un petit cadeau de mes voyages d’affaires pour leur montrer que j’ai pensé à eux et aussi pour leur faire découvrir le pays où je suis allé. Des poupées russes, des avions, des magnets à l’image du pays, des maracas, des peluches de koala ou panda, des gadgets, des vêtements typiques …etc.

Comment gérer ces séjours quand on a des enfants ?

La consolation du cadeau souvenir à mon retour ne suffit parfois pas à apaiser et rassurer mes enfants quand je ne suis pas là. Pour ma femme, qui doit gérer ces moments délicats, ce n’est pas toujours évident. De même, les départs sont souvent très douloureux. Evidemment, si je le pouvais, je les emmènerais avec moi et nous logerions tous ensemble dans de confortables appartements. Mais je ne peux pas le faire souvent. D’ailleurs, j’ai déjà pu faire cela deux fois grâce à Paris Attitude.
Heureusement, aujourd’hui les nouvelles technologies facilitent les échanges. Je peux contribuer à l’éducation de mes bambins, les rassurer, les féliciter, voire les gronder, par écran interposé. Bon, avec le décalage horaire, ce n’est pas toujours facile. Mais on se débrouille.
Et même si j’aime mon métier, j’aime encore plus mes enfants, alors je songe à changer de voie professionnelle car cette situation commence à me peser.

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